Le Cameroun s'est engagé à développer une économie de marché à l’aube de la décennie 1990. La mise en pratique de cet engagement a justifié les politiques de libéralisation, les réformes économiques structurelles, etc. Ce qui a entrainé une modification du paysage industriel et commercial de l’économie camerounaise.
En réponse à ses mutations de l’économie camerounaise , d’une part, et en tant que volet complémentaire des réformes économiques, d’autre part, l'Etat s'est doté d'un dispositif de promotion et de surveillance de la concurrence qui se caractérise par une division du travail entre les institutions d’encadrement des marchés, à savoir la Commission nationale de la concurrence (CNC) et les régulateurs sectoriels (Agence de régulation des télécommunications [ART], Agence de régulation du secteur de l’électricité [ARSEL], etc.).