Ces sujets parmi tant d’autres ont constitué les principaux centres d’intérêts de la visioconférence organisée par la Commission de l’Union africaine à Addis –Abeba ce 19 novembre 2020, en faveur des ministres africains du Commerce.
A quelques semaines de la tenue du Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine le 05 décembre 2020, les membres du gouvernement du Commerce des pays membres de l’UA, se sont accordés qu’il faudrait accroitre le volume du Commerce dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine—Zlecaf. Ils ont souligné que la mise en place d’une stratégie digitale de l’Ua pourrait permettre d’atteindre les objectifs dans le cadre de la mise en place de la ZLECAF qui entre en vigueur le 21 janvier prochain. Cette préoccupation à l’instar des règles d’origine sur certains produits, les zones tarifaires parmi tant d’autres ont été largement débattues.
« Est-ce possible d’avancer dans les ratifications, il faut lancer un appel urgent que d’autres pays soient à jour avant le 21 janvier » a suggéré le ministre camerounais du Commerce aux sujets des nations retardataires pour qui, la nouvelle impérative est fixée en juin. Les pays de la Cemac s’en sortent avec la mention satisfaisante car, étant les seuls à avoir notifié les différentes catégories de produits. Le 05 décembre, les ministres du Commerce vont proposer pour adoption à la 13 ème Conférence des Extraordinaire des Chefs d’Etats et de gouvernements de de l’UA, une Décision qui sera la base juridique pour le lancement des échanges commerciaux dans le cadre de la Zlecaf le 1e janvier 2021.
Mais, avant d’en arriver, plusieurs Etats africains participants sont unanimes que la solution au problème de chômage sur le continent passe aussi par le développement de la pisciculture, en dépit de la concurrence qui pousse les pécheurs à opter pour l’émigration clandestine qui n’est pas sans conséquences fâcheuses. Un autre secteur identifié dont la contribution n’est pas des moindres pour la lutte contre le chômage est le secteur sucrier. Raison pour laquelle, les ministres recommandent qu’il faudrait des subventions comme ailleurs, pour améliorer la production et la commercialisation du sucre africain ce qui pourrait remédier au problème de déficit et des importations.
Luc Magloire Mbarga Atangana le chef du département ministériel en charge des questions commerciales rejoignant ainsi la position de l’Ile Maurice de donner des intrants aux africains le chef du département ministériel en charge des questions commerciales est ferme« la question du sucre est une question passionnante et d’équilibre pour les producteurs et consommateurs de sucre».